Hélène Josso-Bouchard, déléguée à la protection des données dans l’académie d’Aix-Marseille, s’ingénie également à sensibiliser les collectivités qui équipent les établissements. « Certaines poussent pour utiliser des solutions issues des Gafam, qui ne présentent pas toutes lesgaranties en matière de protection des informations personnelles », assure-t-elle.
Je trouve cet axe de travail intéressant : comment davantage sensibiliser les collectivités territoriales sur la nocivité des services des géants du web ? Quelles actions pourraient être mises en place pour que les directeur⋅ices d’établissement soient suffisamment au point sur ce sujet pour pouvoir, à l’échelle de leur territoire, lutter efficacement contre les choix de leur collectivité ? Est-ce que les rectorats pourraient les aider et les soutenir en ce sens ?
Merci du partage. @rv.baronnet a été confronté au sujet avec la métropole de Bordeaux qui vient d’imposer microsoft (si je ne me trompe pas). @rizzo.charlotte a travaillé à la métro de Lyon et aura sans doute un point de vue éclairant sur la question. @stephane a aussi observé cela…
Je pense qu’il s’agit d’abord de se former à ces enjeux, aussi bien dans les collectivités que les rectorats… et l’un comme l’autre ont dans leurs rangs des personnes qui y sont sensibles à titre perso sans pour autant avoir voix au chapitre sur la stratégie « numérique » officielle (lorsqu’il y en a une).
Par ailleurs, c’est anecdotique, mais l’infolettre du media « acteurs publics » a eu pendant une semaine un énorme bandeau « ZOOM a permis à la mairie de Chelles de basculer dans le télétravail » avec une interview du maire en mode brand content… dur de lutter contre ce puissant lobbying qui infuse tranquillement les collectivités.
De manière très pragmatique, sur les chefs d’établissements, intégrer dans le plan de formation continue des Perdir (personnels de direction), un parcours obligatoire sur ses enjeux via le plan académique de formation…
Les enjeux de souveraineté étant à la mode… ca pourrait se proposer au bureau de la formation des cadres de l’éduc nat, à la nouvelle DPD et à l’IHE2F
Cet échange illustre parfaitement la confusion qui règne entre littératie médiatique et littératie numérique. À aucun instant, aucun de ces intervenants ne se positionnent en tant qu’enseignant et ne parle de compétences de leurs élèves. Mais tous pensent en termes d’outils comme s’il s’agissait d’une finalité pour leurs élèves.
Je doute beaucoup qu’un·e proviseur·e de lycée ait un quelconque pouvoir d’influence sur les décisions politiques d’une région. Je ne pense pas que l’IHE2F explique ce qu’est un système d’information autrement que par la case implicite M$+cisco+atos+docapost . Quant à un rectorat, celui que je connais le mieux a vu une rectrice se faire débarquer sur ce sujet.